ARTEPPES
Espace d’Art Contemporain Annecy
Du 6 octobre au 8 décembre 2011
Exposition collective « L’endroit »
Invité par Imagespassages, en compagnie de Philippe Astorg et d’Alain Boulivet, sur le thème « Le nomade et la transphère » et en résonance avec la Biennale de Lyon
Signes particuliers : néant
Installation vidéo
Vidéo et lanières de PVC
Le film :
une caméra est pilotée directement depuis un logiciel installé sur un ordinateur, une fenêtre affiche à l’écran ce que filme la caméra. Cette caméra est dirigée vers cette fenêtre et la filme. L’écran reste noir, la fenêtre ouvre sur un vide, si ce n’est son propre cadre qui apparaît. La caméra filme-t-elle le vide, le rien, l’absence ? non, car la fenêtre restitue une deuxième fenêtre, la même en fait, incrustée dans la première, mais toujours noire béante, avec un décalage temporel à peine perceptible, puis une même troisième, puis une quatrième, et encore une autre, et une autre… Telle l’expérience de notre image répétée sur deux miroirs placés en vis-à-vis, ce film envisage une mise en abyme d’un infini néant.
L’installation :
le film est projeté sur un écran aux dimensions d’une porte et dont la conception en lanières invite le visiteur à le traverser. Quitte à chacun d’expérimenter ce dispositif et de vivre sa propre expérience du passage. Face à l’infini ou au néant, mettre en jeu son identité face à ses croyances et traversé par ses propres doutes. Passera, passera pas ?
Comme pour les deux éditions précédentes, le projet d’ imagespassages, en RESONANCE avec la biennale de Lyon, a été reconnu pertinent pour son approche artistique.
LE NOMADE ET LA TRANSPHERE, thématique qui accompagne cette programmation automnale, est en effet emblématique d’un questionnement actuel de la scène artistique et contemporaine, nous invitant à repenser sans cesse nos trajectoires, nos territoires visibles et imaginaires.
LE NOMADE : aujourd’hui l’homme est nomade, non plus au sens ethnique, mais pour son appartenance au monde contemporain, fait de déplacement, de mobilité, de vitesse… que ce soit par choix ou par nécessité parfois même virtuel.
Reférence : Jacques Attali : L’HOMME NOMADE – Thierry Davila : MARCHER, CREER
LA TRANSPHERE : mot créé qui renvoie à la terre, à la sphère, au globe, au global, à la globalisation…de manière transversale.
LE NOMADE ET LA TRANSPHERE, confirme l’approche d’imagespassages, depuis son origine, sur le déplacement, le passage, les glissements qui s’opèrent dans le monde de l’image en mouvement.
(Extrait du dossier de presse)